Pour vivre leur religion, les Africains ont de tout temps identifié et investi des lieux particuliers favorables à son expression. Ces lieux sacrés répondaient à un impératif religieux et spirituel. Les péripéties de l’histoire africaine allaient conduire à la perte de la mémoire associée à ces lieux mais également à la notion du sacré qui les entourait autant qu’elle entourait de manière générale la vie des Africains. Chemin faisant, ces lieux sacrés allaient perdre leur dimension d’antan, leur fonction, leurs propriétés et leur utilité.
 
Comme aucun peuple n’est totalement lui-même sans sa religion naturelle, il est nécessaire que ces lieux sacrés reprennent la place centrale qui était la leur. Telle est la condition pour l’épanouissement de l’Africain en tant qu’Être humain culturellement intégré à l’ordre universel.
 
Les Lieux Sacrés Africains – Le cas de Ngog Lituba au Cameroun – déclenchera votre propre parcours d'éveil dans le cadre général de la réévaluation, de la revalorisation et de la restitution aux populations africaines de leur mémoire collective en ce qui a trait aux questions religieuses et spirituelles.