Le Mercantilisme est-il le Stade suprême de l’Esclavagisme ?
Brève histoire de la déification des empereurs des Temps Modernes
 
L'heure est à nouveau au doute existentiel collectif, particulièrement au moment où, du fait d'une pandémie mondiale que personne n'a vu venir, « l'angoisse du manque d'oxygène » étreint tous les humains sous toutes les latitudes. On sent bien cependant, que « le désir d’esclavagisme » des hommes continue d'être la principale source d'énergie qui alimente les moteurs de toutes leurs activités d'exploration, y compris la conquête spatiale.

Alors que « le mercantilisme », le seul adjuvant du bon fonctionnement des systèmes économiques modernes, s'est lui, réfugié sous les strates de la mondialisation qui broie tout sur son passage, le combat semble désormais engagé entre le présent qui n'offre plus à la majorité des humains rendue chaque jour plus pauvre, qu'une lente et progressive dégradation du cadre et des conditions de vie sur notre planète, et le futur que nous dessinent les nouveaux faiseurs de miracles, riches à milliards de dollars qui sont désormais les nouveaux Dieux de l'Olympe, et dont les sirènes insistantes nous invitent à enfourcher leurs « toboggans technologiques fous »; balayant du revers de la main, les « Lignes rouges éthiques » que des philosophes Africains tracent courageusement.

Comment ce combat se conclura-t-il, et quels en seront les gagnants, si gagnants il y a, demeure l’une des questions fondamentales que pose la réflexion engagée dans cet ouvrage.

Le mercantilisme ambiant est-il le signe que nous avons atteint la dernière étape de l’esclavagisme ? Et cette ultime étape va-t-elle fatalement inaugurer le transhumanisme et le règne absolu de l’intelligence artificielle tant redoutés ? C’est à nous tous d’en décider collectivement, ici et maintenant.