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Le Cameroun a proclamé son ’’indépendance’’ le 1er Janvier 1960. Soixante ans plus tard, le 1er Janvier 2020 est passé sous silence. Aucune évocation officielle. Aucune célébration.


Après soixante ans de fonctionnement, l’Etat hérité de ’’la colonisation’’ n’aura donc pas produit de conscience patriotique nationale. Ce n’était pas son projet. Bien au contraire.


Alors qu’i est raisonnablement admis que l’État est un humble instrument au service de la Nation, au Cameroun, l’État s’est autoritairement substitué à la Nation. Et depuis sa mise en place, il s’acharne à saper les bases socioéconomiques, politiques et culturelles qui auraient pu fonder une nation camerounaise.


En manière de proposition multisectorielle et sans maquillage, Charly Gabriel Mbock invite à reconnaître que pour être viable, la nation camerounaise gagne à se concevoir à l’image du corps humain dont la prospérité globale tient de la diversité de ses organes et de la mise en convergence de leurs compétences spécifiques.


Soixante ans après ’’l’invention de la nation camerounaise’’ par Ruben Um Nyobe, et au regard de sa sinistre déconstitution, la refondation de ladite nation passerait ainsi par l’avènement d’un corps social dont la constitution, nourrie à un consensus politique transpartisan, pourra se concrétiser par une fédération des régions et des ressources, des hommes et des intelligences nationales.

L'État ou La Nation

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