Par vice de conception, de formulation et de gestion, le Kamerun a pris prétexte de la langue anglaise pour brouiller la compréhension et torpiller la solution d’une tragédie politique et socioculturelle nationale abusivement baptisée « Problème anglophone ».
 
Pour les Nationalistes, la Réunification devait précéder l’Indépendance. Les Etatistes ayant manœuvré pour qu’un unitarisme de façade supplante la réunification, le rêve d’une Nation endogène souveraine a été brisé au profit d’un Etat obligé, contre le fédéralisme génétique du Kamerun.
 
Une gouvernance francophonisée à outrance s’est acharnée à anglophoniser une tragédie nationale, au nom de la francophonisation du Kamerun - programme sournois que l’analyse débusque comme première et principale cause du problème national prétendu ’’anglophone’’. 
 
D’où l’interrogation.
 
Par francophonerie, un drame national a été anglophonisé. Et si sa solution était anglophone ?
 
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Because of a flaw in its conception, formulation and management, Kamerun has used the English language as a pretext to muddle up understanding and torpedo the solution to a national political and socio-cultural tragedy wrongly dubbed the ‘Anglophone Problem’.
 
As far as the Nationalists were concerned, Reunification had to be achieved before Independence, but the partisans of State control manoeuvred to ensure that reunification was supplanted by a sham unitarianism, and the dream of a sovereign endogenous Nation was shattered in favour of an obdurate State, against the genetic federalism of Kamerun.
 
An overly Francophonised governance has been bent on Anglophonising a national tragedy in the name of the Francophonisation of Kamerun - an insidious programme that analysis reveals to be the first and main cause of the so-called ‘Anglophone’ national problem. 
 
Hence the question.
 
Through a « Francophonrie », a national tragedy has been Anglophonised. And what if the solution was Anglophone ?