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Une décennie plus tard, ce qui n’était encore qu’une douloureuse interrogation s’est cristallisé en une insoutenable certitude : au Cameroun, le pouvoir d’injustice prospère par l’institutionnalisation des délits d’inéquité.

Edouard Nathanaël Etonde Ekoto en constitue une instructive et fort probante illustration - lui dont le martyr judiciaire avait déjà été dénoncé par anticipation dans l’ouvrage collectif de 2011.

En effet, pour avoir survécu à huit longues années de détention abusive et donc de privation injustifiée de liberté, ce Colonel - que le Pouvoir avait poussé à la retraite à 41 ans - s’avère un véritable cas d’école pour bien des personnes et sous bien des angles.

Par sa capacité d’assumer ses idées dont la plupart s’avèrent autant d’audaces, ce justiciable miraculé apparaît comme un révélateur, au sens chimique de ce terme : sa seule existence met en lumière ce qu’un pouvoir d’injustice sait, peut, et croit devoir entreprendre contre un homme, dans un État qui s’est auto proclamé ’’État de droit’’, mais où le droit, précisément, souffre au quotidien d’une gouvernance en sévère délestage de justice.

L’acharnement judiciaire susmentionné pose en effet de bien troublantes questions:

  • Qui a-t-on, et qu’a-t-on finalement tenu à condamner : un homme, sa vision ou la visibilité de tout idéal de dignité et de fierté?
  • Au-delà d’Etonde Ekoto, le Pouvoir d’injustice au Cameroun s’offrira-t-il toujours des coupables d’innocence pour crime d’audacieuse créativité, de féconde productivité et de liberté d’esprit ?

Gouvernance Judiciaire au Cameroun

21,95C$Prix
  • Cameroun : 

    • Le Comptoir Unique, Akwa, Douala, Cameroun (Face palais Dika)
    • Le Comptoir Unique, Yaoundé, Cameroun (Montée Cathédrale)

    Canada : 

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